Tondre les zones à forte transpiration est nécessaire pour éviter d’altérer la santé de ses chevaux. En effet, quand les températures baissent, le poil s’épaissit et ils transpirent plus au travail.
Par contre cela nécessite un matériel supplémentaire quand il est à l’écurie, à savoir une couverture.
La tonte ne se fait pas si simplement, il faut être compétent.
Quel matériel choisir ?
Le plus souvent les tondeuses sont électriques et ont des lames adaptées selon le type de poils, épais ou plus fin. Que ce soit une grosse tondeuse ou une petite, elles se doivent d’être nettoyées et huilées relativement souvent. Pour ça il faudra prévoir de l’huile à lubrifier. Pour le reste de l’équipement soit un pinceau pour nettoyer ainsi que plusieurs lames de tailles variées, une pour les poils longs et épais et une pour les poils fins. Pour cette opération, il est recommandé de porter des chaussures à semelle de caoutchouc. Il vaut mieux également que la tondeuse utilisée soit reliée à un court circuit pour couper le courant au cas où. Une tondeuse, pour information, ça se passe à rebrousse poils en essayant de garder une pression homogène.
Elle se passe contre la peau en ligne droite.
Des types de tonte bien spécifiques
Tonte bandit, tonte en bavette, tonte de chasse… cela ne vous dit peut-être rien et pourtant, ces styles très courants reflètent l’exercice que pratique quotidiennement le cheval. Ainsi, la tonte de club est très présente chez les poneys actifs (ventre, gorge et parties inférieures coupées). La tonte de chasse épargne les membres et la zone de la selle. La tonte en bavette est idéale pour les chevaux transpirant beaucoup de l’encolure.
Enfin une très courante que l’on peut voir plus en détails est la tonte en manteau qui quand à elle, épargne la zone de la couverture sur le dos du cheval pour garder le cheval au chaud et au sec.
Les membres ne sont pas tondus non plus pour convenir au mieux aux chevaux très actifs.