Le lombricompostage est un moyen simple et accessible à tous pour le recyclage des déchets verts et organiques. Il permet de transformer vos résidus alimentaires (pelures, restes, etc.) en un compost que vous pourrez utiliser pour prendre soin de vos plantes ou pour enrichir votre potager si vous avez la chance d’en posséder un. Bien que simple, le lombricompost ne s’utilise pas n’importe comment. Voici quelques conseils pour commencer correctement.
Lombricompost, le principe
Le lombricompost est un appareil qui utilise la voracité des vers de terre pour transformer des restes organiques en éléments nutritifs assimilables par les végétaux. La digestion des lombrics permet en effet, naturellement, de dégrader de grosses molécules en petits nutriments. Il en résulte un compost riche, récupérable en deux phases : une liquide que l’on peut utiliser comme engrais, l’autre solide que l’on utilise comme un terreau.
Lombricompost, par où commencer ?
Vous l’aurez compris, pour bien commencer avec le lombricompost, vous devez d’abord vous procurer des vers en quantité suffisante, 250 grammes minimum. Idéalement, utiliser ceux prélevés dans un autre composteur permet d’augmenter plus rapidement le rendement de votre appareil car vous récupérez en plus les œufs et une partie de l’écosystème déjà adéquat.
L’autre secret, c’est la patience. En effet, même si les lombrics mangent environ la moitié de leur poids chaque jour, il ne s’attaquent aux déchets fraîchement ajoutés qu’après le passage des bactéries qui les dégradent légèrement au préalable. Au commencement donc, il faudra déposer petit à petit vos restes alimentaires coupés en morceaux afin de développer naturellement la population de ces micro-organismes. La dose pourra être augmentée progressivement dès que vous constaterez l’efficacité de la dégradation de vos vers (environ un mois).
En se nourrissant ainsi de nos déchets, les lombrics contribuent à réduire notre empreinte sur l’environnement. Vous diminuez vos poubelles et permettez aux végétaux de bien s’épanouir. Pourquoi s’en priver ?