Exactement comme pour nos ongles, les sabots des chevaux poussent et se doivent donc d’être coupés (on dit aussi « parés ») toutes les quatre à six semaines.
La ferrure évite notamment d’user les pieds trop vite, surtout si vous montez sur un terrain dur ou si vous êtes amenés à avoir votre cheval sur route.
Le maréchal-ferrant, qui est la personne s’occupant de l’entretien des fers et des pieds des poneys se déplace le plus souvent voir systématiquement avec une forge portative lorsqu’il se rend chez des clients.
Même si tous les chevaux n’ont pas forcément besoin d’être ferrés, cela peut dépendre de nombreux critères et évoluer tout au long de la vie du cheval. Parfois il est également possible de ne ferrer que deux des quatre sabots, les antérieurs ou les extérieurs.
L’ensemble de l’équipement du maréchal-ferrant
Toute une gamme d’outils spéciaux, souvent rangés dans un coffre en bois, sont nécessaires pour parer et ferrer un cheval. La forge sert quand à elle bien sûr à chauffer les fers, l’enclume permet de les façonner via un marteau. Pour sa protection, il utilise des chats pour ses jambes et un tablier en cuir. Les pieds du cheval seront posés sur un trépieds.
Liste non exhaustive du reste du matériel :
Râpe, poinçon, marteau et mailloche, ponce à rivets, pince à souder, pince à clous, règle à mesures, tricoises, rogne-pieds, rénettes, burin, maillet.
Les différents types de fer
La plupart du temps, les chevaux sont ferrés avec des fers à gorge qui sont rainurés. Pourquoi ceux-là ? Car ils sont plus légers que des fers pleins, leur adhérence sur sol mouillé ou glissant est également meilleure.
Lorsqu’il est nécessaire de corriger des défauts d’aplomb des pieds par exemple, le maréchal-ferrant peut tout à fait forger des fers spéciaux.
Parfois, il peut être également nécessaire de mettre des crampons qui se vissent dans les trous prévus à cet effet dans les talons du fer, aussi appelés « éponges ».