Et l’équipement de nos animaux de compagnie dans les autres pays ?

Commençons par le Japon

L’animal de compagnie, chien et chat, est un secteur en plein essor au Japon. Leur nombre a doublé en quinze ans. Là-bas, les maîtres sont prêts à tout pour leurs compagnons et ont découvert également les bienfaits de l’assurance santé animale.

Le marché des produits et des accessoires pour animaux de compagnie est en plein essor au Japon. Il est ainsi estimé à 1 137 milliards de yens (environ 10 milliards d’euros). Selon le site d’information rue89.com, les assurances santé animales connaissent une augmentation de leur clientèle depuis à peine un an. En 2007, anicom est ainsi la première assurance pour animaux légalement autorisée à s’implanter sur le marché japonais. C’est un véritable succès : 280 000 contrats sont signés en 2010, contre 120 000 seulement en 2008. Le gouvernement japonais est lui-même intervenu activement afin de favoriser la santé des animaux domestiques.
Depuis 2000, la fabrication de la nourriture pour animaux est soumise à des contrôles plus stricts : ainsi, l’importation des aliments en boîte bon marché produits en Chine, jugés trop bas de gamme, a été limitée.
A Tokyo on peut se procurer un chiot à n’importe quelle heure du jour et pratiquement de la nuit. Le site rue89.com relate en effet que la plupart des animaleries sont ouvertes jusqu’à minuit. Mais ces achats impulsifs ont un coût : chatons et chiots se vendent à prix d’or.
Ainsi, un chihuahua vous coûtera 4 000 euros, et un siamois 2 500 euros.

Quid des Etats-Unis ?

Biscuits protéinés sans gluten, croquettes saveur patate douce, jouets sans BPA, couches premier âge, vêtements en coton bio… Dans les supermarchés américains, les rayonnages de produits pour animaux de compagnie ressemblent à s’y méprendre aux autres linéaires.
Les cliniques pour animaux n’ont rien à envier aux établissements médicaux les plus pointus: traitements à base de cellules souches, chimiothérapies, prothèses de hanche, scanners ou IRM, et même cures amaigrissantes avec tapis de course pour chiens obèses.
La proportion d’Américains possédant un animal n’a pourtant guère évolué : environ les deux tiers des foyers en ont un. Mais ces derniers dépensent bien plus que par le passé.
La nourriture pour animaux de compagnie réplique depuis plusieurs années les tendances de l’alimentation humaine, mais le vin était resté jusqu’ici à l’écart. Plusieurs start-ups américaines proposent désormais du faux vin pour chat, en bouteilles miniatures de 250 millilitres. Sans alcool, coloré à la betterave bio, le breuvage s’appelle « Catbernet », « Pinot Meow » ou encore « Purrgandy », et se vend près de 12 dollars le flacon.

Et pour finir, en France ?

Les animaux donnent du bonheur aux français alors les français les gâtent. Alimentations, accessoires ou encore soins et hygiène, les foyers français ne lésinent pas sur les frais quand il s’agit du bien être de leur compagnon. De très nombreux services totalement impensables il y a encore quelques années voient le jours. Des réseaux sociaux pour animaux, des cafés pour chats, et aux USA et Japon, des fêtes d’anniversaires sont organisées ou même des mariages. Les Français sont de plus en plus attachés à leurs animaux au point qu’ils transfèrent sur eux leurs propres envies et besoins de consommation. Cette tendance à l’anthropomorphisme fait émerger de nouveaux marchés. Produits bio, healthy, qui suivent les tendances de la mode, connectés… rien n’est trop beau pour son petit compagnon, devenu un membre de la famille à part entière. L’offre monte en gamme et se segmente de manière de plus en plus fine, parfois même jusqu’à complète saturation des rayons.