Suite à ce que nous avons vu la semaine passée dans ce blog, voici un deuxième et dernier article sur l‘équipement nécessaire à la ferrure des chevaux.
L’ensemble des étapes de la ferrure peuvent se décomposer en quatorze parties ce peut donc être un peu long.
Cette technique dite de ferrure à chaud consiste à d’abord chauffer les fers avant de les essayer sur le cheval.
Bien sûr cela ne le fait pas souffrir car la corne est insensible. Selon les chevaux, on peut avoir besoin de nouveaux fers à chaque ferrure mais si jamais ils ne sont pas trop usés, inutile de les changer, le maréchal-ferrant peut tout à fait les ajuster et donc les réutiliser ensuite.
Les rivets des clous qui fixent le fer au pied doivent en premier lieu être retirés par un burin ou un maillet.
Une fois les rivets coupés le fer est arraché avec une tricoise, des talons vers la pince.
Ensuite, il faut tailler la paroi du sabot avec un équipement nommé « rogne-pied » qui permet de retirer l’excès de corne. Après il est temps d’égaliser la paroi, la sole et la fourchette. Pour rogner ces inégalités, il faut se servir d’une rénette. Place à la râpe ensuite pour s’assurer que la surface supportant le poids du cheval est totalement et parfaitement lisse et nivelée.
Pendant tout ce temps, le fer est « chauffé au rouge » dans la forge et manipulé avec précaution à l’aide de tricoises. Déjà l’étape numéro 7, avec le marteau, on rectifie la forme du fer chauffé au rouge directement sur l’enclume. Il faut parfois le réchauffer.
Voilà l’étape de la pose du fer sur le sabot. Si la corne fume c’est parce que la chaleur la brûle un peu. Une fois l’ajustement du fer correctement réalisé, on le refroidit dans l’eau. Il est fin prêt ! Voici donc l’étape du clouage. Les clous s’enfoncent avec la mailloche à travers les trous du fer. On commence à la pince puis on va vers le talon.
Bien évidemment les clous ressortent du sabot. Il faut donc les couper avec la mailloche en tordant l’extrémité.
En appuyant le pied sur les tricoises, le maréchal-ferrant tord et rabat l’extrémité des clous pour faire les rivets.
Avant dernière étape, on tape autour du sabot pour éliminer les aspérités de corne et les bords coupants des rivets.
Et c’est fini, le pied ferré est propre et net et on compte en moyenne de six à huit clous pour le maintenir.